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OP FRANCE MILK BOARD Après l'agrément, remise à plat des contrats

Les signataires à FMB attendent beaucoup du groupe de travail sur la contractualisation initié par le ministère. Objectif, donner du pouvoir aux OP transversales.

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Mi-décembre, le ministère de l'Agriculture accordait son agrément à deux OP transversales : France Milk Board (FMB) Ouest et FMB Sud-Ouest, des émanations de l'Apli et l'OPL rejoints par la Confédération paysanne. L'objectif de FMB est de regrouper tous les producteurs quelle que soit leur laiterie, privée et coopérative, et de négocier un contrat qui garantit un prix rémunérateur identique. Un projet qui s'oppose aux OP verticales où la FNPL est impliquée. Un projet de contrat très ambitieux avait été présenté par FMB au Space 2011. Après l'agrément de leur OP, les producteurs de FMB espèrent-ils encore en imposer aux laiteries ? « Dans les conditions actuelles du décret sur les contrats, inutile de négocier quoi que ce soit avec les entreprises. On leur a donné toutes les cartes au détriment des producteurs. Mais les choses pourraient changer. Le ministère a mis en place un groupe de travail sur la contractualisation auquel nous participons. Nous espérons faire évoluer ce décret. Ensuite, nous nous donnerons les moyens de négocier avec les transformateurs », affirme Paul de Montvalon, président de FMB Ouest.

OP de bassin obligatoires

« Il faut tout remettre à plat sous l'autorité des pouvoirs publics pour que les contrats garantissent enfin protection et rémunération aux producteurs », dit Gérard Durand, de la Confédération Paysanne. Pour cela, FMB exprime plusieurs souhaits : « Que les OP existantes soient obligées d'adhérer à une OP de bassin, idem pour les coops. Que la fixation du prix et des volumes soit retirée des contrats existants pour être réservée aux OP de bassin et soit sous la tutelle d'un observatoire des prix et volumes. Si nous ne réussissons pas à modifier le décret dans ce sens, nous connaîtrons inévitablement ce qui se passe en Suisse : le chacun pour soi des OP verticales, téléguidées par la transformation », insiste Paul de Montvalon.

DOMINIQUE GRÉMY

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